l'Appel et la Bête

Journal d’Ivy Razner

-Samedi 9 Février
Timothy Watson l’agent du SIS affecté a la base vient nous proposer d’aller manger en ville pour midi et pour nous parler, nous acceptons. Pendant la discussion il nous avoue qu’il a fait des recherches sur nous (le colonel Dorcey et sont équipe) et que nous devions a la base être en Afghanistan plutôt qu’en Roumanie, il nous dit que malgré le blocus il peut contacter le SIS a Londres.
PS : Nous avons mangé un très bon Fenkata.

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Plus tard dans la journée nous fouillons l’aile scientifique abandonnée de la base, nous y trouvons du matériels de recherche, un lecteur audio et un projecteur de diapo (l’objet volé par Patricia pourrait être une bobine pour le magnétophone).
Nous assistons au bal préparatoire pour la cérémonie et l’on obtient son déroulé.


-Dimanche 10 Février
Nous voilà à la radio pour l’entretien en rentrant dans la salle de réunion nous remarquons tout de suite la fille que l’on a vue à la chapelle. En nous voyant elle pette un plomb direct en nous accusant que tout est de nôtres fautes. (Elle a des bleus sur le visage)
Nous l’amenons dans une pièce a part pour discuter, là elle nous déballe tout :
-Elle a rencontré Joseph il y a 16 mois et elle est tombée sous son charme.
-Cela fait 1 an qu’elle travaille à la radio.
-Patricia Bardwell est arrivé dans l’association de contrebande il y a 8 mois , elle est devenue le bras droit de Joseph.
-Patricia l’a utilisée pour faire rentrer les lettres à la radio.
-Elle porte l’enfant de Joseph.
-Il y a quelque jours Joseph lui à demander de faire rentrer des caisses dans l’entrepôt de l’armée ou elle travail.
-Après l’évènement de l’église, elle est allé voir Joseph, Il était avec Patricia et Joseph s’en ai pris à elle. Patricia c’est délectée de cette scène.
-Le QG des séparatistes se trouve dans une vielle usine désaffectée.


-Lundi 11 Février

A l’hôtel nous recevons une note du sénateur qui nous donne rendez-vous sur son bateau à 17h pour la cérémonie.
Le Mgèn nous convoque pour qu’on lui fasse un rapport sur l’enquête, nous lui disons tout ce que nous savons. Il nous dit que la fouille de l’entrepôt peut se faire, mais un autre jour.
A l’entrepôt nous remarquons que Maria (la fille de la chapelle) n’est pas à son poste aujourd’hui, nous décidons d’aller chez elle. Elle ne peut pas nous en dire plus sur les caisses car elle ne se rappelle pas vraiment comment elle les a dispatchée dans l’entrepôt.
-17h nous voilà sur le Pearl le temps est froid et humide.

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200 soldat de la fanfare arrive sur le port et commence à jouer, les diplômés arrive au port.
Le sénateur nous présente à ses invités quand tout à coup nous voyons le croiseur HMS Plegton quitte la parade de bateau pour s’avancer dans le port et faire feu sur la foule. (Les tirs sont très imprécis)

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97 minutes après l’attaque le Mgèn et le Sgt Shorley nous convoque, le sénateur nous accompagne. L’attaque était inattendu, même si le capitaine avait perdu la raison l’équipage n’aurait pas accepté de faire feu, des navires sont à la poursuite du Plegton, le sénateur veut des réponses et des explications.
Le Mgèn se constitue prisonnier pour apaiser le sénateur et les américains.

-Mardi 12 Février

Nous recevons un message du sénateur « venez sur le Pearl le plus vite possible ».
Nous découvrons que le Mgèn est mort, il a des trace de coup sur tout le corps, après un rapide examen je peux dire avec certitude que les coups ont était fait post mortem, la cause de la mort est une balle en pleine tête. Luis harper le garde du corps du sénateur est le suspect numéro 1 et il a disparue.
En ville des affiches de propagande contre les Américains  sont placardée partout.
Montague nous convoque pour nous dire que le climat entre les USA et l’Angleterre est tendu, il arrive tout fois à garder la situation en main mais une déclaration de guerre n’est pas à exclure.

-Mercredi 13 Février

Un message de Montague nous prévient que le Plegton a été retrouvé, à 5 milles de la cote, nous y allons. Toute les lumières du bateau son éteinte, l’ancre n’est pas jetée, il est vide sauf une personne à l’infirmerie, un soldat du nom de Horace Wingroove, il n’entend n’y ne voit rien, il est en état de choc.
Les dernières entrées du journal du capitaine nous apprennent :
-Bateau inconnue en vue
-1 h avant l’attaque un signal de détresse à était émis.
Horace va un peu mieux, il nous dit que quand il a senti le bateau changer de cap, il a eu une sensation bizarre, il nous décrit les mêmes symptômes que Gus.
On nous apprend la position du Plegton au moment de son appel de détresse.

En arrivant sur la position du signal de détresse, nous nous trouvons devant un village sur la cote il y a un petit ponton. En débarquent au village, nous remarquons deux maisons dont aucune fumée ne sort des cheminées. Devant ces maison nous trouvons des trace de passage d’un camion et qui se dirige jusqu’au ponton.
Nous fouillons les deux maisons et trouvons 2 familles exécutées au couteau.
Dans le reste du village quelques personnes sortent des maisons pour venir nous parler :
-ils sont triste de la mort des 2 familles même si ils ne les portaient pas dans leurs cœurs, ils avaient loué leurs bateaux de pêche aux séparatistes de l’AJKLA qui l’ont trafiqué, un véhicule est souvent passé avec le logo San Guljan canned food. Il y a deux jours le bateau de pêche a attaqué le HMS Plegton. Une femme blonde et un homme (d’après les villageois Luis Harper) ont fait exploser le bateau de pêche.

Des plongeurs de l’armées découvrent l’épave et nous apprenne qu’il n’y a plus d’équipements de pêche sur le bateau et qu’un haut-parleur avait était soudé sur le bateau. Ils nous remontent un coffre en métal contenant les plans de la bombe barotraumatique modifiée pour être moins létal et qui se diffuse plus, le tout trempé. Il y avait aussi une carte de Malte annotée de chiffres (lieux d’importante manifestation et correspondant aux attaques commanditées dans les lettres).
Du matériel médical de l’armée est retrouvé dans l’épave.
Nous retournons voir Montague au QG qui nous dit que le matériels médicale de l’entrepôt va être mis de côté, quand on commence à Parler de Joseph et de Patricia qui serait ensemble, nous voyons le Sgt Shorley s’assoir dépité et blême, il ne veut plus rien dire. Il est mis au fer, Montague nous fait part qu’il a des piste sur l’usine de canned food.

-Jeudi 14 Février

Nous retrouvons le Sgt pendu dans sa cellule, il nous a laissé une lettre expliquant sont lien avec Patricia, il nous l’avait présenté (sa copine) une jolie blonde pendant une des soirées organisée par l’état-major.

Journal d’Ivy Razner

-Jeudi 14 Février
Sgt Richardson et le commandant Montague nous convoque, la tension être les deux pays ne fais qu’augmenter, le sénateur mets un ultimatum au commandant pour qu’il trouve les coupable de l’attentat.
L’usine a était trouvée pendant la nuit. C’est une ancienne conserverie de poisson montée pendant la guerre qui a était acheté par Galea, elle a était transformé en forteresse, des hommes la garde et le chemin a était miné. Nous avons 20 hommes du QG, 5 marshal et 10 policiers pour mener l’assaut.

-14h nous commençons l’assaut les gardes a l’entrée se font descendre dès les premières minutes, mais un mortier non prévue dans le plan fait feu sur nos hommes en rappel. Nous passons par la mer et arrivons sur la cote mais quelque hommes nous attende et nous lance des bombes barotraumatiques, Laurence et moi sommes les seul touché, mais plus de peur que de mal.
Tout à coup nous voyons Galea qui se précipite sur nos hommes qui sont au contact des leurs, et il se fait exploser, ce qui provoque la mort de 5 de ses hommes et 2 des nôtres. Le combat est fini, Montague arrive pour pavaner et s’attribuer toute la gloire. En fouillant nous trouvons divers documents et le plus surprenant un boa de cabaret blanc. (Appartenant surement à Patricia qui est introuvable)

-Vendredi 15 Février
Timothy Watson nous informe que le blocus est levé et que nous avons reçu 2 courriers, il se méfie de nous car le colonel devrait se trouver en Afghanistan.

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Nous entendons à la radio Stewart annoncé que le sénateur va faire un discours et chose troublant qu’une des chanteuses présentes dans la salle porte un boa blanc.
Nous trouvons rapidement de quoi se changer et nous précipitons a la salle de bal. En arrivant sur place nous voyons une imposante antenne installée sur le toit, Laurence monte sur le toit pour la couper, tandis que l’on s’infiltre dans la salle. Je reste en compagnie de Peter tandis que Diana cherche le disjoncteur.

Tout d’un coup le sénateur et le commandant de la flotte britannique font leurs entrées sur scène pour le discours, quand une chanteuse blonde avec un boa blanc entre à leur suite et met en route une bande son sur un magnétophone. Une onde de choc incroyable se fait ressentir, on peut même la voire à l’œil nue. Tout le monde dans la salle perde complètement la tête, certains se batte, d’autre on des comportements indescriptible.

Peter et moi fonçons directement vers Patricia, le sénateur a l’air d’aller bien, le chemin jusqu’à la scène fut difficile, Patricia a perdu la tête et je sens que je commence à la perdre aussi.
Peter essai d’arrêter la bande en tapant dessus mais elle ne sarrette pas et prend feu, le sénateur dépité crie de juste d’éteindre le magnétophone, ce qu’il fait lui-même après avoir abattue Patricia.
A ce moment-là le magnétophone et la bande parte en fumée ce qui fait fondre le sol qui devient comme de la nacre. Le sénateur nous propose de partir tout de suite avec lui pour Alexandrie, nous y allons, on doit Partir le plus vite d’ici.

Journal de John Borland

10 février
Nous avons reçu un télégramme du poète alexandrin Cavafi nous demandant de venir le rejoindre à Alexandrie en Egypte.
Sidney, Ezechiel, Charles et moi-même prenons donc le prochain paquebot transatlantique.

16 février
A peine débarqués, nous sommes accueillis par Cavafi qui nous remet un message de Sinam des Vraies Epées : « Allez rencontrer Mahmoud Ibn Sallah au Bazar. Il vous attend, il a un objet de la plus haute importance pour votre quête »
Dès le lendemain, après une nuit à l’hôtel nous nous faisons amener par un jeune guide dans le bazar vers le magasin de Mahmoud.
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Il est censé vendre des objets occultes.  Après moult détours, nous découvrons au fond d’une impasse, une boutique de bric à brac. Nous pénétrons dans un taudis ne contenant a priori aucun objet intéressant. Un vieil homme nous attend et nous invite à passer dans l’arrière-salle. Les odeurs sont épicées, chaudes, entêtantes. Heureusement il nous offre un thé brulant mais qui nous rassérène.
L’ancêtre nous reconnait car il nous a déjà vu dans ses rêves ce qui ne nous étonne plus guère. Il nous annonce que nous allons devoir entreprendre un voyage plus long et plus dangereux. Il invoque Nophru Ka et nous demande de participer à un rituel.
Pendant que nous nous installons en cercle, il va chercher un livre qui sert en fait de cachette à une pierre perturbante, non-euclidienne : à cinq arêtes gravée du Signe des Anciens !
Il allume des lampes et bougies et une fumée huileuse, épaisse, capiteuse nous enveloppe. Après avoir pris quelques gouttes de notre sang il entame une mélopée qu’il nous demande de reprendre. L'obscurité se fait plus intense, les bougies s'estompent, la fumée me monte à la tête et je m'effondre.

Et je reprend conscience dans un corps qui n’est pas complètement le mien, dans un camp de bédouins livré au chaos alors qu’une créature de cauchemars vient de surgir du sable. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Alors que la créature se livre à un massacre, je remarque qu’un européen accoutré d’une cotte de mailles et un vieux chinois vêtu d’une robe de soie lui font face sereinement et le chtonien repart dans les profondeurs de la terre.

Je tente de communiquer avec le chevalier en anglais mais il me répond en allemand que je ne maitrise absolument pas.
Mis à l’écart , étant donné notre comportement étrange du point de vue des autres membres de la caravane qui ne reconnaissent pas leurs compagnons de route, nous nous retrouvons tous quatre. Il semblerait que nous soyons dans le corps de nos lointains ancêtres :  je suis Rabiah un mercenaire, Ezechiel le filou Serapis  , Charles le chevalier Darius , et Sidney le soigneur Kaphiri.

Le camp est démonté et nous prenons la route vers des montagnes que nous apercevons au loin. Je reconnais aux quelques plantes, animaux et roches que nous voyons que nous sommes en Afrique du Nord à l’emplacement du Maroc.

Passe encore que nous ayons traversé l’Afrique d’est en ouest, cependant, beaucoup plus perturbant, nous sommes vers l’an de grâce 1100 !

Un interprète, Sallah (étrangement comme le marchand) vient nous voir, il parle allemand, français, arabe et latin. De fait la caravane est cosmopolite et il est subséquemment indispensable. D’un commun accord, nous allons simuler une amnésie à la suite de l’attaque de la créature. Nous allons pouvoir communiquer au travers de Sidney/Kaphiri qui parle allemand même si la langue a évolué en 800 ans Nous sommes convoqués dans la tente du chevalier qui s’avère être un baron allemand. Il nous interroge au sujet de Shudde M’ell ou d’écrits interdits dont nous n’avons bien sûr jamais entendu parler. Il semble accepter notre version pour l’instant.
Alors que nous quittons la tente du Baron, nous croisons le vieux chinois Lang Fu qui vient lui rendre visite.
Sidney/Kaphiri, laissant trainer une oreille, les entend se disputer au sujet du chtonien ; un lieu est mentionné : Celaeno. Lang Fu reproche au baron de s’être mis à dos une certaine Hypatia alors qu’il avait lui-même fourni beaucoup d’effort pour la contacter. Le Baron lui rétorque qu’il n’en a rien à faire de cette prostituée et de ses documents et qu’il peut aller à Celaeno autrement.

En discutant avec l’interprète nous apprenons que le Baron et Lang Fu sont les commanditaires de l’expédition partie d’Acre en Terre Sainte. Ils sont à la recherche d’un village et de descendants d’une dynastie égyptienne qui pourraient enrichir toute la troupe.

La nuit venue, Sidney/Kaphiri et moi-même remarquons le baron sortir de sa tente avec ses deux gardes du corps. Ils se dirigent vers l’infirmerie d’où ils emmènent discrètement un blessé inconscient. A près d’un kilomètre du camp, le baron procède à un rituel et sacrifie le blessé pour faire venir une autre créature qui l’emmène dans le ciel. Les deux acolytes enterrent le corps et repartent au camp.
Que d’horreurs ! Jusqu’où mon esprit résistera-t-il ?


Le lendemain , nous apprenons que le camp ne va pas être levé, le baron est absent pour deux à trois jours comme cela est semble-t-il déjà arrivé. S’est-il rendu à Celaeno ?

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Nous décidons de profiter de l'absence du Baron pour fouiner dans sa tente.
Nous organisons des diversions quand ses gardes vont à tour de rôle se chercher à manger. Grâce aux drogues récupérées par Kaphiri/Sidney auprès de ses collègues, nous les droguons et profitons de leur sommeil pour récupérer des documents. Il s'agit surtout d'une formule permettant de rencontrer une certaine Hypatia à Alexandrie à chaque pleine lune. Elle serait capable ouvrir un portail permettant de se rendre à Celaeno.
Nous renseignant sur Lang-Fu nous apprenons qu'il goûte particulièrement les services d'une hétaire notamment pour sa voix.
Darius/Charles partant en exploration repère une oasis à une petite journée de marche.
Le camp sinon vaque à ses occupations.

Le lendemain le baron est de retour, étudie sous sa tente avec Lang-Fu et finalement demande à tout le camp de chercher aux alentours des pierres semblables à celle qu'utilisat Sallah pour nous transférer ici.
Nous en trouvons quelques unes ; beaucoup ? ; et devant notre compétence le baron décide de nous envoyer en ambassadeurs auprès du village des descendants d'égyptiens , charge à nous de le trouver. Les pierres sont censées nous protéger des chtoniens.

Après une journée de marche nous parvenons au bord d'un gigantesque cratère dans lequel nous descendons et progressons.
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Nous trouvons encore des pierres gravées du signe des anciens. Une attaque de chtonien est repoussée par ces pierres magiques.
Nous finissons par découvrir un village de huttes en limon séché d'aspect égyptien. Mais le village est visiblement abandonné depuis des lustres.
Toutefois nous discernons une piste sortant de l'une des huttes. En la suivant nous apercevons deux humains dégénérés à peine vêtus et armés de lances rudimentaires sortis chasser et les suivons quand ils repartent dans les profondeurs de la terre.
Il s'agit d'un labyrinthe de chtoniens, après nous être perdus pendant presque une journée, nous finissons par arriver dans une zone où les tunnels sont taillés, de section pentagonale. Des fresques décrivent l'histoire du peuple vivant ici et son déclin depuis sa fuite d'Egypte
Dans une coupe dans une alcôve, nous trouvons 6 perles blanches. Ezechiel/Serapis en casse deux par curiosité ? Maladresse ? ce qui fait venir un chtonien vraisemblablement irrité par l'atteinte à ses oeufs, que nous mettons en fuite de justesse de nouveau grâce aux pierres.
Deux silhouettes humanoïdes nous attaquent de leurs lances et nous les repoussons blessées plus loin dans les couloirs.
En les suivant, nous parvenons dans une immense grotte, vaguement éclairée par quelques petits puits de lumière. Y survivent environ deux cents humains abâtardis et avilis encore dirigés par un humain d'apparence normale. Comme il lance une forte troupe à notre recherche, nous décidons de rentrer rendre compte au Baron.
Kephiri/Sydney subit une attaque psychique de chtonien que nous parvenons à déjouer encore une fois avec les pierres.

De retour au camp nous retrouvons un Baron qui s'avère fort désappointé de notre rapport. Mais il décide de nous renvoyer capturer le chef des morlocks.

De retour au site de G'harne comme nous allons l'apprendre. Cela fait quinze jours que nous sommes dans ces corps.

En sacrifiant un chameau que nous livrons en pâture à la foule bestiale, nous en profitons pour kidnapper Shud leur chef. Il a pour ancêtre Nophru-Ka et son peuple se nomme les enfants du Ver Shudde M'ell.
Nous ramenons Shud au baron qui est très désappointé par les réponses et finit par le séquestrer.
Nous profitons de l'interrogatoire auquel assistait Lang-Fu pour fouiller sa tente et ne rien y trouver !

Le lendemain, nous entendons le baron et Lang-Fu se disputer sans parvenir à savoir pourquoi.
Nous remarquons dans la journée que le baron entreprend des travaux dans sa tente, notamment un poteau et pendant ce temps Lang-Fu nous approche pour éliminer le baron qu'il juge dangereux pour toute la caravane. Selon lui le baron préparerait un rituel à la fin duquel il serait vulnérable.
Le soir venu, nous sommes donc conviés au rituel. Shud est attaché au pilier au centre d'un cercle de bougies tandis que le baron entame une mélopée. Soudain le baron s'effondre tandis que Shud redresse la tête, Lang Fu se précipite pour détacher Shud et l'emmener hors de la tente et le baron se précipite sur nous pour nous attaquer et finalement nous sommes "obligés de le supprimer.
Une fois hors de la tente, Lang Fu nous exhorte à fuir les éventuelles représailles des chevaliers et de la caravane. Il a préparé des chameaux à notre intention, il nous paye un sachet de pierres précieuses que Salah nous prend pour les mettre en sécurité.




Et nous nous réveillons dans nos corps du XX siècle, installés sur des paillasses dans l'obscure boutique de Salah. Quelques heures à peine se sont écoulées.
Comme nos camarades partis en Roumanie vont nous l'apprendre, nous avons vraisemblablement assisté au premier transfert de corps du Baron Hauptmann, à moins que ce ne soit le descendant de Nophru Ka qui n'ait pris possession de son corps fuyant ainsi le taudis de G'harne.

Journal de John

Nous retrouvons nos comparses partis pour la Roumanie dont nous n'avions aucunes nouvelles.
Ils ont fait un détour par Malte avant de venir nous rejoindre à Alexandrie où ils ne savaient même pas nous trouver.
Une fois les informations recoupées, et envoyées à New York pour le reste des conspirateurs, nous décidons de faire deux groupes :
Ezekiel, Peter, Diana et moi-même partons pour le tombeau de Nophru Ka tandis que
Ivy, Sydney, Charles et Lawrence vont tenter d'aller à Celaeno où que ce puisse être.

Nous apprenons qu'une expédition financée par l'université Miskatonic est déjà à la recherche de cette tombe dans la vallée des vents, sans succès depuis dix-huit mois. Son chef, Ronald Galloway est reparti à Arkham pour défendre son projet en passe d'être abandonné.
Stafford Evans, économe de la MU voulait arrêter cette expédition mais suite à un télégramme de notre part, notre mécène Carrington prend le relai pour la maintenir.
Parmi les membres de l'expédition, nous devrions rencontrer Amid EL Kalif, archéologue égyptien, et deux étudiants de la MU : Lawrence Daniels et Richard Mc Farland

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lundi 18 février
Hôtel Shepherd, Le Caire
Lors d'une soirée nous faisons connaissance avec G.A. Reisner archéologue américain à la retraite mais encore réputé
et d'un allemand, le major Eddy Von Maier, ex officier prussien plus ou moins en cavale, personnage haut en couleurs accompagné de deux pygmées. Son nom est sans doute une invention puisque les initiales brodées sur son mouchoir sont VL
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Ezechiel reçoit une invitation du policier Wentworth, qui ne l'a pas oublié suite à ce qui arriva au Colonel Cotten près d'Assouan. Pour rappel il avait été laissé errant dans les rues complètement fou.

Le docteur Kafour nous fournit fort obligeamment deux boules de bousier sacré chacun pour nous prémunir de blessures. Tous les conspirateurs savent désormais lancer ce sort de protection.
Toujours grâce à Kafour, nous apprenons que l'Hypatia que l'autre groupe doit chercher à contacter dans quelques jours n'est autre que Hypatie (en grec ancien Ὑπατία / Hypatía), née entre 355 et 370 selon les sources et assassinée par des chrétiens fanatiques en 415, qui était une philosophe néoplatonicienne, astronome et mathématicienne grecque d'Alexandrie. Femme de lettres et de sciences, elle était à la tête de l'école néoplatonicienne d'Alexandrie, au sein de laquelle elle enseignait la philosophie et l'astronomie ! Elle était la fille de Théon mathématicien.
Nous apprenons également que la fondation Chandler de Londres fait des fouilles sur le plateau de Gizeh depuis 4 à 5 mois.

Il est temps d'envoyer un courrier ou coursier à l’expédition de la MU pour les prévenir de notre visite et que leurs recherches vont pouvoir continuer voire aboutir.

Recevons un message de Galloway qui nous prévoit un départ demain après midi avec deux guides aguerris.
Après quelques rudiments de monte à dos de dromadaire nous voici partis pour quatre jours de désert.
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Les premiers jours furent parfois difficiles pour certains (« quand dromadaire pas content, lui toujours faire ça, Sahib »)

Le troisième jour nous croisons la bande de Kemal réputée ne pas s’attaquer aux européens selon nos guides, hélas ils ont dû changer de tactique car nous nous sommes retrouvés encerclés, dépouillés et jetés dans un gouffre.
Fort heureusement le sable a amorti notre chute et nous finissons par dégager une issue s’enfonçant dans les profondeurs de la terre.
Après des heures de progression comme des spéléologues nous parvenons dans une grande salle circulaire, légèrement éclairée par des torches.
Stupéfaits, nous assistons à une scène d’un autre âge :
Un homme vêtu comme un égyptien antique est à genoux devant un grand homme noir, d’autres silhouettes assistent à ce qui semble être une cérémonie et notamment deux créatures : des corps humains surmontés d’une tête crocodilienne dont le regard se tourne vers nous…
Et la vision disparait, la salle est vide, à peine y distinguons-nous un balcon et une autre issue grâce à des cristaux fluorescents. Dans la niche en hauteur nous découvrons un sphinx sans visage que nous savons être une représentation de Nyarlathotep.
Empruntant l’autre couloir, nous finissons au bout de longues heures par émerger au soleil. Nous nous reposons et décidons de repartir la nuit venue.
Perdus dans le désert, la chance nous sourit quand même car nous tombons sur une petite oasis qui nous sauve la vie.

Le lendemain, après nous être reposés et réhydratés nous repartons et là encore la chance est avec nous car nous entendons un appel à la prière et parvenons sur le site de l’expédition de la MU.

Tous sont pour le moins surpris de nous voir mais sans doute encore plus El Ketif.
Galloway nous fait visiter le camp et nous nous rendons compte qu’il est 15 km trop au sud d'après nos informations.
Le chef accepte donc de nous confier dix terrassiers et un étudiant pour prospecter mais il reste dubitatif sur nos informations et nos chances.
Profitant de son absence, Peter et Ezechiel fouille la tente de Hamid El Ketif et y découvrent deux lettres et nos affaires confisquées par les bandits.

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Et dire que je trouvais Von Luderitz sympathique...

Après avoir réparé l’autochenille Citroën du camp, nous partons vers le site supposé de la tombe de Nophru Ka.
Où, dès la première nuit nous sommes attaqués par deux byakhees.

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que nous finissons par renvoyer dans les limbes grâce à quelques coups de fusil de chasse à l'éléphant.

Le lendemain, en fin de journée, un terrassier trouve quelque chose : des pierres taillées.
E et P vont prévenir Galloway et éventuellement s’occuper de Ketif. Hélas, celui-ci a disparu le lendemain de notre départ.
En 24 heures nous mettons au jour des marches et une porte, toutefois quelque chose cloche : le sable cachant le site n’est pas là depuis des millénaires, plutôt depuis moins de cent ans. De plus le sceau sur l’entrée a été brisé.

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Une fois la première porte ouverte, nous découvrons dans la poussière des empreintes de pas : 4 personnes sont entrées et 3 sorties !
Dans le couloir d’accès, nous distinguons dans deux niches deux sarcophages scellés par une cire verte.
Nous nous souvenons alors du signe de protection trouvé dans les affaires de Ketif. Il serait sans doute utile dans ce lieu.

La porte de la salle funéraire s'ouvre facilement et nous pénétrons dans le sépulcre de Nophru Ka. Un sarcophage trône au milieu, des vases canopes, divers objets funéraires et un corps l'entourent. Après examen du corps, il s'agit d'un arabe du siècle dernier tué d'un coup de fusil, il porte encore dans ses poches des pièces égyptiennes de 1895.
Versés comme nous le sommes en égyptologie, nous notons qu'il manque le vase canope d'Amset contenant habituellement le foie.
Mais que s'est-il passé il y a 35 ans environ dans cet hypogée ? Qu'a bien pu y trouver Hauptmann ? Qu'a-t-il bien pu y laisser ? Nous empochons les parchemins et je commence à faire des photographies de la salle.

Soudain des cris retentissent à l'extérieur ; Galloway surgit, paniqué, nous appelant au secours : le camp est attaqué par des byakhees à nouveau.
Galloway n'ayant pas pratiqué le rituel de protection, des momies à tête de crocodile jaillissent des sarcophages du couloir, bientôt rejointes par deux cultistes infiltrés parmi les terrassiers. Une lutte féroce s'engage alors dans ce tombeau au cours de laquelle Peter tombe mortellement blessé mais miraculeusement sauvé par Diana tandis le fusil à éléphant d'Ezechiel fait des miracles et que je sauve in extremis Galloway des dents d'une momie.

Alors que nous reprenons notre souffle et pansons nos blessures, Ketif essaie discrètement de nous subtiliser le sac de parchemins découverts mais c'est sans compter sur nos sens aux aguets et il est abattu lors de sa fuite.

Encore une fois, j'ai été très ébranlé par ces horreurs, j'ai combattu dans un état second et n'ai vraiment repris conscience que des heures plus tard.
Combien de temps vais-je encore pouvoir aider mes amis à lutter contre ce Mal ? Ne risqué-je pas de devenir un poids mort, voire un danger pour eux ?

Nous en avons appris un peu plus sur Nophru Ka qui vénérait Nyarlathotep sous forme du Chaos rampant. Nophru ka et son culte furent vaincus il y a bien longtemps par Neferhotep I pharaon de la XIII dynastie 1800 ans avant JC. Espérons que nous pourrons réitérer son exploit.

Départ pour Le Caire et le Dr Kafour pour traduire les parchemins ramassés puis Alexandrie pour avoir des nouvelles de nos collègues partis pour Celaeno.

Journal d'Ivy Razner

Vendredi 22 Février :

On c'est préparer pour le voyage vers Celaeno.

Samedi 23 Février :

Arrivé au point de rendez-vous nous rencontrons une très belle femme.

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C'est Hypatia, elle nous demande de lui donner une bonne raison pour quelle nous emmène à Celaeno, Laurence réussi à la convaincre.

Elle nous explique les règles a suivre dans la bibliothèque, nous lui posons quelle que questions avant qu'elle nous fasse traverser un portail de 2m de diamètre.

Nous voilà devant la bibliothèque, elle sur trouve sur une île entourée d'une mer noire où l'on aperçoit des formes bouger.

L'atmosphère et la gravité semblent êtres les mêmes que sur Terre, l'air est métallique et sa pression nous perturbe l'ouïe.

La bibliothèque est un bâtiment gigantesque noir et vert, sur sa gauche on peut constater qu'il est endommagé.

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Une fois dans le hall principal nous nous dirigeons vers la deuxième galerie a droite en contournant un tas de gravats. (Des murmures et des bruissements se font entendre en hauteur, surtout ne pas regarder)

Nous voilà dans la galerie, elle est immense, au moins 15 niveaux et large de plus de 100m.

Au bout d'une heure a chercher nous croisons 3 immense et étrange créatures qui semblent plus ou moins indifférentes a nôtre présence.

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On trouve une étrange table en pierre avec des documents éparpillés sur sa surface, au moment où l'on touche la pierre, une Byakhee nous attaque, Charles l'abat des qu'elle s'approche.

Nous trouvons ce qui semblent êtres les documents du baron Hauptmann. (Vieux papyrus et documents en anglais) Il y a aussi un sortilège de barrière et une fiole du brevage de l'espace.

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Pendant nos recherches nous rencontrons le Docteur Chewsbury, il a les yeux crevé. Il nous explique qu'il combat le mythe et qu'il connaît le baron, il nous donne l'emplacement d'une prophétie, grande salle rangée 23, trouver le Kitab Al Azif.

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Par la suite après avoir trouvé le livre, nous nous séparons avec Sydney nous ne trouvons rien au début, dans la première salle je finis par trouver un sort de soins qui je ne cache pas me fait très plaisir, Sydney trouve pour sa part le sort qui permet de congédier la bête, la meilleure nouvelle depuis que l'on se connait tous.

Au moment on nous rentrons dans la sixième salle nous voyons une grosse boule noire de laquelle des éclairs sortent, des humanoïdes dans de grandes robes noires lévite autour, ma maladresse frappe quand aspirée par ce spectacle je me prend les pieds dans des livres a terre et les dérange, ce qui provoque "le disfonctionnement" de la sphère et tue tout les humains en robes noires. Le bruit quelle produit est tellement violent que les Byakhee crient dans la grande salle. (Ils sont les gardiens)

Charles m'a raconté avoir rencontré un certain Duncan qui est un peut fou et adorateur d'Azathoth, il a aussi rencontré une créature font la planète a était sans nul doute détruit par les Dholes.

On se retrouve dans la 4eme salle ou des anneaux de 50cm de diamètre flotte et tourne, quand on les touche ils forment une sphère d'où sort l'image d'une femme qui 'ous parle d'une vente au enchères occultes a Londres.

A notre sortie de la bibliothèque juste avant de prendre le portail du retour, une créature humanoïde avec une charette pleine de livres.

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Il nous demande de l'aider à descendre ces livres en bas des marches, nous refusons et mes compagnons s'en vont, je reste quelques instants de plus pour observer cette créature, quand tous d'un coup le sol tremble et une tentacules gigantesque sort de la Mer pour attraper le voleur, je m'empresse de prend le portail.

Journal de Violet

Samedi 25 mai 1929

Nous sommes tous revenus d'outre Atlantique depuis maintenant quelques semaines. Nous les avons mises à profit pour nous reposer et étudier les divers documents et sorts recueillis en Egypte et dans la Grande Bibliothèque de Celaeno. Presque tous les membres du club des Douze ont donc appris les sorts de Soin, Flétrissement, Congédier la Bête et ériger la barrière de Naach Tith

Nous nous réunissons au Cotton club pour une petite fête avec Paul et Cecilia, Carrington et Herbert.
Paul en profite pour nous remettre la transcription d'un de ses derniers rêves dont voici l'essence :

"La Terre... elle vit... elle bouge... Pérou... les montagnes de la Lune... tremblement de la Terre...arrivée de la Bête"

August, Richard, Walter et moi-même allons donc partir pour Lima.

Avant de partir, nous apprenons que La NWI a un projet au Pérou pour ouvrir des mines et y tester une nouvelle technologie pour extraire des minerais précieux, notamment or, argent et platine.
Le Pérou vit actuellement sous une dictature et les opposants sont en exil.
Le site de la NWI se situe près du village de Huancucho. Ce village est habité par des indigènes Huaris, descendant des Incas, qui restent des exclus et vivent de façon misérable.

4 juin

Nous arrivons à Lima après une petite croisière passant par le canal de Panama.
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Pour une fois que c'est moi qui en profite...

Nous passons une journée et une nuit à Lima le temps d'organiser le voyage vers Huancucho.
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6juin

Plusieurs heures de route à bord d'un camion bringuebalant sur des pistes de montagne sont nécessaires pour atteindre le village. Altitude 3000m : l'acclimatation est difficile au moins pour moi plus habituée au niveau de la mer.
Au village, nous sommes chaleureusement accueillis au comptoir général-bar par Victor et sa femme Maria. D'autant que Victor, français expatrié, ex bagnard en cavale, croit reconnaître en Auguste le petit-fils d'un ami. Victor a atterri ici à la recherche d'un trésor qu'il n'a jamais découvert et a refait sa vie.
Alors que nous dégustons qui un pisco, qui un inca kola chez Victor, nous entendons une fusillade dans le bar : le seul client, qui cherchait à se faire discret, a apparemment été reconnu par une patrouille militaire comme un révolutionnaire et s'est enfui après avoir abattu un des soldats. Selon Victor, c'est le chef d'un groupe de rebelles locaux, nommé Juan Goyo.
Victor nous apprend également qu'il y a au camp un nouveau directeur de la sécurité, Melvin Peal, arrivé récemment avec une vingtaine de gardes supplémentaires.
Victor nous recommande son propre beau-frère Sancho pour nous guider jusqu'au site de la NWI. Il a l'habitude d'y aller et sait s'y prendre avec les lamas qui vont nous servir de monture.

7 juin
Comme prévu, Sancho nous attend pour nous guider jusqu'au camp de la NWI.
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Pendant le trajet Sancho nous confirme et nous précise une prophétie que nous a révélée Maria :
  Lorsque les blancs viendront dans la montagne
  ils lâcheront de mauvais esprits dans son ventre
  le fidèle de Yig doit s'opposer à ces mauvais esprits
  mais il ne sera sauvé que par la venue de l'ombre qui marche.

Sancho est d'accord pour nous montrer le site du trésor recherché par Victor en vain. Il a entendu une rumeur selon laquelle des rebelles auraient attaqué des indigènes ; très étrange !

A noter que nous croisons un gros crotale agressif mais Sancho l'écarte sans peur et sans le blesser.

C'est ainsi que nous allâmes de Lima à la mine à l'aide de malicieux lamas à une allure de limace.

Le camp est entouré de barbelés et deux gardes veillent à l'entrée. Le camp abrite une quarantaine de mineurs en plus des vingt gardes.

Nous sommes reçus par le directeur Jonathan Harris, Melvin Peal et Dr Lawrence Richards puis installés dans un baraquement. On nous promet une visite des sites d'extraction dès que possible. Nous les apercevons d'ailleurs plus haut dans la montagne grâce aux éclairs d'énergie émis par les engins.

8 juin

Effervescence dans le camp au matin, un mineur a disparu cette nuit. A noter qu'il y a eu deux morts parmi les ouvriers depuis 10 jours.
Des gardes menés par Peal sont partis à la recherche du manquant ; en attendant le camp est bouclé.
En bavardant avec les mineurs, nous apprenons que le travail est facilité par les nouveaux engins et que les rebelles sont plutôt accommodants ; soudoyés ?

Melvin finit par revenir avec les corps de 2 indigènes abattus par ses hommes. L'un des gardes dissimule une arme automatique supplémentaire et va la ranger discrètement dans un entrepôt.
L'un des indigènes est paré de nombreux bijoux a et d'un pectoral en bois gravé de pictogrammes que le docteur s'empresse de confisquer à titre scientifique et personnel. De plus le crâne de cet indigène a subi des déformations artificielles et rituelles.

Auguste se lance dans une séance d'occultisme pour contacter le disparu mais reste dans l'incompréhension la plus totale quant à son devenir...
Un camarade  nous avoue que Jonathan Harris a déjà été vu sortir du camp la nuit et se demande si le disparu n'aurait pas tenté de le suivre.
Nous apprenons aussi qu'un site d'extraction -le secteur A48- a été abandonné du jour au lendemain sans explication.
Selon le docteur, les deux morts ont probablement été victimes de multiples morsures de serpents venimeux.

...

Ce matin, nous sommes autorisés à visiter le site d'extraction guidés par J.Harris. Après une petite randonnée, August et Richard reste à écouter le directeur tandis que Walter et moi, vite désintéressés, redescendons au camp avec une idée derrière la tête. Peal s'étant aussi absenté, j'entreprends de faire du charme au docteur pendant que Walter fouille les bureaux de Harris et de Peal.

Dans celui de Harris il va donc découvrir dans les livres de compte que la mine est largement déficitaire ainsi qu'un  brouillon de lettre destinée  à E. Chandler
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et un bordereau d'expédition de blue john à Lang Fu à San Francisco
Dans celui de Peal, il trouve beaucoup d'armes dans un râtelier ainsi qu'une note attestant de la corruption des rebelles.
Pendant ce temps, nous sommes, Lawrence et moi tombés sous le charme l'un de l'autre et nous promettons de nous revoir quand il rentrera aux States. En attendant, nous nous écrirons et je lui laisse une photo de nous deux faite par Walter avec ma dédicace.

Richard et Auguste de retour au camp n'ont guère appris grand chose d'intéressant. Pour Richard, le blue john est un minerai, la fluorine ou fluorite.
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La fluorite peut présenter les phénomènes de fluorescence, triboluminescence et thermoluminescence.

La fluorite est largement utilisée pour traiter ou réaliser des lentilles pour l'astronomie et les objectifs photo, car elle permet de limiter les aberrations chromatiques.



En début d'après-midi nous quittons le camp, à nouveau accompagnés par Sancho qui nous emmène vers le soi-disant site de trésor. Nous y découvrons une sorte de menhir penché gravé de serpents entrelacés, de silhouettes humaines et d'une énorme tête mi-humaine mi-ophidienne. Au moins deux indigènes, puisque ce sont des empreintes de pieds nus que nous observons, sont passés récemment. Tous deux assassinés par Peal ?
Walter poussé par une étrange compulsion se met à imiter les gestes gravés dans la pierre et, horreur et stupéfaction, surgissent du sol des dizaines de serpents et leur Père Yig.
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Pressentant le danger, nous tombons à genoux et acceptons de remplir la mission que nous confie Yig, avons-nous vraiment le choix ?, i.e. détruire les créatures venues d'ailleurs qui se trouvent a priori dans le secteur A48.
Nous apprenons donc le sort invoquer et contrôler les enfants de Yig qui pourra nous être utile. Yig nous prévient que ce sort sera inutile partout ailleurs dans le monde.

Après avoir retrouvé Sancho planqué sous un buisson, nous repartons vers le secteur A48 où nous parcourons un paysage dévasté par les séismes mais de façon inconcevable. Les strates sont dressées, retournées comme elles ne devraient pas l'être. Il n'y a plus aucune vie, ni animale ni végétale. Il reste quelques cristaux de fluorine ou blue john.
La nuit s'apprêtant à tomber, nous découvrons l'entrée d'une grotte et décidons d'établir un camp au moins pour Sancho et les lamas.
Walter, s'étant éloigné peu discrètement pour un besoin naturel, ne revient pas. Nous découvrons en le cherchant des empreintes suspectes ne correspondant à rien qui ont trainé quelque chose vers l'intérieur de la grotte.
Soudain, un vieil homme dont le corps entier est enduit d'une pâte blanchâtre et tenant un grand bâton apparait. Nganza est l'Ombre qui marche, c'est un allié et nous allons devoir le protéger quand il appellera un "ami" pour lutter contre les Mi-Go. Il vient d'Amérique du nord à pied et cherche un successeur. Pourquoi pas moi ?

Nous nous engageons donc dans un tunnel creusé artificiellement dans le flanc de la montagne. Au bout de ce couloir, deux machines d'extraction sont abandonnées au pied d'un mur gravé de signes incompréhensibles. Nganza nous prévient qu'il s'agit d'un portail qui va nous emmener dans la base des Mi-Go ou Fungi de Yuggoth. Sans tarder nous le franchissons pour tomber face à une créature dont l'horreur me laisse démunie.
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Ses pattes, ses pinces, ses tentacules, sa gueule me jettent au sol, me laissant pour morte, grièvement blessée. Auguste, en charmant gentleman, me sauve la vie pendant que les autres se débarrassent du monstre. Je me soigne magiquement et ingère à mon tour une boule de bousier, sort de protection appris en Egypte. Ces magies sont utiles mais coûtent néanmoins mentalement. Utiliser ces sorts ne nous rapproche-t-il pas de ce que nous combattons ?
Rapidement nous explorons le complexe de la base, Walter est sans doute là quelque part.
Nous finissons par le retrouver dans une salle de chirurgie, il est ligoté sur une table. Sur la table voisine git l'ouvrier disparu, le crâne ouvert et le cerveau extrait.
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Quatre abominations s'apprêtent à faire subir le même sort à notre ami. Cette fois nous invoquons les enfants de Yig qui règlent rapidement leur compte aux Mi-Go. Seraient-ils allergiques à leur venin ? Walter est sauf, au moins physiquement.
Nganza nous presse de continuer à explorer le dédale, il est persuadé que se trame quelque chose de plus grave.

Nous trouvons enfin une sortie à cette base et découvrons un cratère fermé par un dôme. Notre issue n'est qu'une parmi tant d'autres ! Des milliers de cultistes et de Mi-Go sont en train de psalmodier au centre du cratère sous un clair de Terre !!
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Nous sommes sur la Lune. La Lune !!
Au dessus des fanatiques, l'air se met à vibrer et apparait une forme cauchemardesque qui ingurgite les fidèles, ravis, apparemment, de rejoindre leur dieu.
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Walter ne supporte pas cette vision et se précipite en tirant dans la foule et disparait à nos yeux effarés.
Nganza invoque à son tour une autre abomination gigantesque pour lutter contre Shub-Niggurath : Cthugha !!
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et nous demande de fuir sur Terre. Lui va rester pour aider Cthugha...
J'accepte de prendre le relais de son sacerdoce et qu'il me passe son bourdon qui détectera la présence de Fungi sur Terre, la recette de sa pâte me protègera des Mi-Go et je pourrai invoquer Cthugha ou Ithaqua pour lutter contre ces extraterrestres.

Mais comment avons-nous su résister à de telles visions ?




De retour sur Terre, le portail se détruit derrière nous puis nous sommes accueillis par Yig, satisfait de notre succès.
Au moins, deux huaris nous remercient d'avoir repoussé les monstres.
Nous repartons au camp après un petit repos pour attirer Harris, Peal et une dizaine de mercenaires dans une embuscade où nous invoquons les enfants de Yig. Nous décidons que tous les mercenaires, les ouvriers et  Lawrence n'ont pas mérité de mourir et les incitons à mettre fin à l'exploitation de la mine.

Nous repartons vers Lima puis San Francisco puisque c'est là bas que le blue john est expédié. Ou cèderons-nous la place à d'autres membres du club des douze ?

25 juin

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Arrivée à San Francisco, je vais mener l'enquête avec Charles, Ezechiel et Peter. Nous descendons au Sir Francis Drake Hotel où nous est réservée une suite entière.
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L'hotel est ouvert depuis à peine 8 mois et il est d'un luxe hallucinant.
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Il faut quand même que nous méritions cette opulence et ce faste. Nous passons donc une bonne partie de la journée à faire des recherches à la bibliothèque au sujet de Lang Fu et des chantiers navaux de la NWI.

Lang Fu était un prince-sorcier maléfique du sud de la Chine. Il aurait été tué par Kubilaï Khan (petit-fils de Gengis) en 1264. Il aurait fait partie de la Tiandihui, société des cieux et de la terre, qui a de nos jours des liens avec les Triades et est interdite notamment à Hong-Kong.

La NWI est basée à Oakland dans la baie de San Francisco et y a ses chantiers navals et son pôle scientifique. La branche locale est dirigée par Curtiss Webb.

Nous nous rendons ensuite aux entrepôts Abercrombie où nous découvrons que 3 bidons bleus en provenance du Pérou sont récemment arrivés et devraient être emportés sous peu par les destinataires. Nous décidons subséquemment de monter une planque dès demain pour suivre les bidons.

26 juin
Dès 0700, je suis en planque avec Ezechiel dans une voiture louée auprès de l'hôtel. Peter et Charles viendront nous rejoindre dans une autre voiture un peu plus tard.
Avant de venir, Charles lie connaissance avec un chinois, M Sun, logeant à l'hôtel. Il est accompagné de deux hindous. Allié potentiel ou ennemi ?

Dans l'après-midi, un camion vient au quai de chargement de l'entrepôt, en descend un chinois aux ascendances de profond qui charge deux bidons bleus.
Nous tentons de le prendre en filature ; Ezechiel au volant, étant peu discret, je parviens de justesse à prendre un taxi qui s'avère plus efficace. Je finis par les voir se garer dans une impasse de Chinatown puis rentre à l'hôtel prévenir les autres. Peut-être ai-je été repérée mais a priori pas suivie.
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27 juin
En allant nous renseigner au cadastre, nous apprenons que dans cette impasse il pourrait se trouver un temple chinois.
En trainant dans Chinatown, Charles, parlant un peu le mandarin ou le cantonais ou le wu, entend dire que Lang Fu pratique une médecine ancestrale, est le chef d'une secte bouddhiste, a des liens avec les triades, est parfois aperçu en limousine et organise des soirées à Pearl Beach...
Lors de ses tribulations, Charles se rend compte qu'il est peut-être suivi par M Sun qui serait aussi intéressé par Lang Fu. S'ensuit une étrange conversation où personne ne veut rien dire et a peur de trop en révéler. La question reste posée : allié ou ennemi ?

Nous attendons dans un salon de thé que Charles revienne ; à son retour, les 3 hommes décident d'aller au fond de l'impasse pendant que je préfère faire le tour du pâté de maison, suspectant pouvoir être reconnue dans le temple suite à ma filature.
De retour de ma balade, j'entends vaguement un coup de feu. Me doutant que mes comparses ont eu des démêlés avec des autochtones, je me cache dans l'impasse et attend.


Ezechiel pointe le bout de son flingue peu après, m'invitant à les rejoindre.
Ils ont fait le ménage et dézingué trois hybrides de profond dont ceux que j'avais vu dans le camion.
Dans un petit temple se trouvait une statue de bouddha que mes trois iconoclastes ont détruite pour y trouver une immonde statuette en or de profond.

Sous le bouddha se trouve un passage secret menant à des souterrains où nous trouvons des armes de qualité médiocre, de la drogue, une issue vers la mer et un labo de chimie et ses deux laborantines hybrides peu amènes que mes hommes forts se chargent de réduire au silence.

Le labo sert à fabriquer avec le blue john et du pechblende un encens nécessaire pour commander un dhole. Nous arrivons un peu tard car il semblerait que les villes de New York, San Francisco, Rio, Paris, Berlin, Londres, Bruxelles, Hong-Kong, Sidney et Jaïpur aient déjà été livrées. Seule Mexico n'a pas reçu sa dose qui doit encore être envoyée dans une boîte spéciale étanche justement fabriquée par une branche de la NWI.

Sur une des hybridées nous trouvons un mot griffonné pour un rendez-vous à Pearl Beach le 30 juin.

Sur le retour, six profonds venant du couloir qui va vers la mer nous surprennent et nous attaquent. Nous en tuons quatre avant que les survivants ne prennent la fuite.
A notre sortie dans l'impasse, M Sun est là à nous attendre, très intéressé par ce que nous avons découvert. il prend note des preuves contre Lang Fu pour son organisation qui restera secrète...

28 juin
Ezechiel  passe la journée à l'hôpital pour se remettre de ses blessures suite au combat contre les profonds.
En cherchant des informations sur Pearl Beach nous tombons sur un article de journal :
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Puis nous dégotons un pêcheur qui nous emmène à Sausalito, village de l'autre côté du Golden Gate. Là, nous louons une guimbarde pour aller jusqu'à Pearl Beach. Nous y découvrons une petite plage encerclée de petites falaises. Des véhicules y sont déjà venus et des traces de feu de camp sont visibles sur le sable.

Un peu plus au nord, attirés par une fumée, nous rencontrons Peter Baird, l'ermite qui avait signalé le naufrage. Il nous confirme ce que nous suspections, à savoir que le bateau semblait avoir été attaqué par une créature gigantesque. Nous remarquons accroché à sa porte un grigri qui pourrait le protéger, un signe des anciens gravé sur un galet au milieu d'os de baleine. Il le tient de son grand-père qui a navigué dans le Pacifique sud.
Lui faisant miroiter quelques bonnes bouteilles, (son alcool maison est vraiment trop brutal et immonde) il accepte de venir nous aider dans deux jours si besoin.


29 juin
Nuit de cauchemar : une petite créature dégoutante pleine de crocs et de tentacules s'est introduite dans ma chambre et m'a attaquée au visage. Je vais en rester marquée physiquement et intellectuellement.
Je passe la journée à pleurer et boire puis finalement fais venir un coiffeur pour tenter de camoufler les dégâts et me rasséréner.

Les trois hommes , indemnes vont à l'adresse où a été envoyé l'encens i.e. le temple local de Rhon Paku.
Se prévalant d'avoir rencontré le "fondateur", ils sont reçus par Gloria Hurtado, la dirigeante locale. Ils apprennent que le 22 septembre aura lieu une cérémonie à l'échelle mondiale : tous les temples entonneront un hymne simultanément... A priori inutile de s'en prendre à ces pauvres hallucinés, ils sont innocents.

Charles fait fondre la statuette en or.

30 juin
Lors du petit déjeuner, un article de journal attire notre attention, ainsi que la publicité voisine.
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01h20 c'est justement l'heure à laquelle j'ai été attaquée. Je sais où diriger ma vengeance.

Nous partons tôt pour Pearl Beach pour nous cacher et repérer les lieux. Nous avons préparé quelques cocktails molotov faute de dynamite.
1800 Arrivée de 2 camions déchargeant une vingtaine de chinois, qui allument trois feux sur la plage face au Pacifique.
1900 Arrivée d'une limousine d'où descendent Lang Fu, vêtu d'une robe en soie brodée d'or, portant un vase canope (celui manquant dans la tombe de Nophru Ka) et une mallette étanche en caoutchouc comme celle vue dans le laboratoire sous le temple ; puis deux chinoises à l'auriculaire coupé qui extirpent du coffre une victime sacrificielle. Elles vont l'attacher entre les feux et les vagues.
1930 Tous ces tarés entament une mélopée visant à contacter des profonds qui sortent des ondes et s'emparent de la pauvre offrande hurlante. Nous remarquons que quelque chose est toujours dans l'eau, n'émergeant pas.
Lang Fu lance alors un autre sort : utilisant le vase canope, il prend la voix et le visage de Nophru Ka. Cette fois, sort de l'océan une créature semblable à un profond mais géante. Lang Fu lui demande en arabe de l'emmener à Gizeh, ce qu'apparemment elle accepte de faire. C'en est trop pour moi pour aujourd'hui, je perds la vue refusant inconsciemment d'en voir plus.
Mes comparses vont, pendant ma cécité temporaire, attaquer les cultistes restants avec les cocktails et les exterminer. Nous ne retrouvons que quelques morceaux de poterie du vase canope et un morceau de foie desséché ayant appartenu à Nophru Ka.
M. Sun est venu mais en observateur ; serait-il intervenu si nous avions tenté d'attaquer Lang Fu ?

Nous passons le reste de la nuit à Sausalito.

01 juillet
De retour au Sir Francis Drake hotel, nous téléphonons au centre de recherches de la NWI pour prévoir une visite.
Un dénommé Brad Thompson nous fait la visite du centre accompagnés d'autres curieux.
Nous devons porter des badges qui nous autorisent à traverser le complexe sans toutefois nous éloigner du parcours de visite
Il y a 10 pôles de recherches très variés présentant le futur (ou ce qu'il pourrait être si N. ou Chandler ou Hauptmann n'avaient pas prévu de tout détruire...) de l'autogire
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à la culture hydroponique
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en passant la datation pour l'archéologie et les distributeurs de barres chocolatées.

Lors de la visite, voyant que les mecs se glissent dans une zone interdite au public, je fais diversion auprès du charmant étudiant qui n'aura jamais eu d'auditoire si passionné et attentif.

Ils découvrent donc un labo de "robotique" où ils observent un automate sur chenilles avec des pinces, sans doute téléguidé.
Puis, alors que dans un autre labo, ils tentent d'étudier une étrange machine en partie démontée ,( en panne ? ) avec des composants électriques et magnétiques et des verres étranges, ils sont surpris par deux hommes, le vieux Doktor Dieter, misanthrope, et son jeune assistant Jurgens. Charles parvient néanmoins à subtiliser un carnet de notes en allemand.
Jurgens les raccompagne dans le secteur autorisé tout en tentant de prendre contact.
Etant donné ce qu'il s'est passé à Boston, nous faisons tout de suite le rapport entre mon agression nocturne et la machine. Ca y est, je sais à qui faire la peau.
La visite se termine sereinement.

De retour à Frisco, nous allons faire des recherches sur le docteur Hans Dieter. Ce pourrait être Herr Doktor Dieter Heinmann condamné à mort en 1920 pour meurtres puis évadé. Probablement avec l'aide du Comte Hauptmann.

Alors que nous dégustons une chaudrée aux palourdes, un groom vient signaler un appel téléphonique de la part de Jurgens qui nous donne rendez-vous demain soir au diner la Belle Marée à Oakland, non loin du centre de recherches de la NWI.

02 juillet

Dans l'hôtel, nous apprenons fortuitement qu'il s'est passé quelque chose d'étrange dans la chambre de M.Sun. Trois cadavres , M. Sun et ses serviteurs ?
Par l'intermédiaire du commissariat local, j'obtiens le nom du légiste en charge des cadavres de la chambre de M. Sun et j'obtiens de sa part l'autorisation de voir les corps. Les blessures me font de suite penser à la mienne mais en pire. J'ai(voire nous avons) eu énormément de chance.

Je pars très en avance vers le diner, m'installe à une table bien placée pour surveiller toutes les allées et venues. Deux types un peu lourds venant me draguer complètent mon camouflage.
19h25 M. Jurgens arrive, suivi de peu par Charles. Il appartenait au FBI mais s'est recyclé dans l'espionnage industriel. Infiltré dans la NWI pour son compte personnel, il a découvert une conspiration mondiale mais considère qu'il n'a pas encore assez de preuves. Toutefois il laisse des documents à Charles au cas où il lui arriverait quelque chose et un contact à Washington, son ex supérieur, Albertson et un mot de passe "lac Michigan".

Jurgens a repéré trois parties dans le grand plan : la secte de Rhon Paku et ses sites répartis dans le monde avec une incantation à venir
les ouvertures au chaos comme à Londres Malte et le Pérou et la lune
un point d'orgue final probablement à Gizeh, le jour de la Bête
Dr Dieter a son appartement dans le centre de recherches
Jurgens pense y retourner pour encore continuer à récupérer des preuves même s'il a peur d'être démasqué.
Alors que nous délibérons dans le diner, Jurgens nous y appelle par téléphone, il a trouvé d'autres documents, veut nous les remettre devant le labo avant de fuir en train.
En le revoyant, Charles se méfie, perçois un changement de comportement et de couvre-chef.
A juste titre le pauvre s'est, entre-temps, fait implanter un dispositif de contrôle comme à Londres et comme nous nous méfions , sa tête explose !
Nous remarquons que la porte du centre de recherches est entrebâillée et nous jetons dans la gueule du loup.
Effectivement nous sommes attendus par le robot téléguidé par ce bon doktor. Il nous attaque grâce à ses pinces et à un rayon lumineux. Grâce au courage de Peter et à l'ingéniosité de Charles, nous parvenons à le mettre hors service. Le savant fou cherche à fuir mais nous le poursuivons et, pleine de haine je tente le sort de flétrissement. Quelle horreur ! Son corps entier semble se dessécher, se racornir, se momifier en un instant. Ses hurlements me hanteront longtemps ; soulagée et à la fois tremblante de rage et de peur, je ressors du centre et me calme en buvant une gorgée de whisky de ma flasque du Titanic. Peu après, alors que je fume une cigarette pour me calmer, Charles sort à son tour après avoir ramassé des documents dans le labo et l'appartement. Selon lui, les deux autres ont décidé de poursuivre la fouille du centre. Nous entendons des coups de feu très assourdis et ne les voyant pas ressortir, nous décidons de fuir, moi incapable d'en faire plus et Charles désireux de mettre à l'abri ce que nous avons glané.
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Nous allons devoir tout sacrifier, le calme , l'amour, la gentillesse pour assurer un futur que nous ne verrons probablement pas et aucune gratitude à attendre. nous sommes condamnés à ne plus faire que des cauchemars et à utiliser les instruments de nos ennemis.


Nous fuyons Frisco discrètement et rejoignons à New York les autres membres du club des Douze.

07 juillet
Arrivée à New York

08 juillet
Nous passons une bonne soirée organisée par Richard Carrington au Cotton Club, possédé par Honey Maddon.
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la soirée est animé par Cab Calloway
et quelle surprise
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Un gangster, Jack Legs Diamond, excellent danseur qui plus est, me propose de me venger de celui qui m'a fait cette cicatrice. En échange d'un dîner, je lui demande donc de faire brûler le centre de recherches de la NWI à Oakland.

Cecilia, la femme de Paul est devenue très femme au foyer et semble ne plus apprécier notre comportement de flappers à Ivy et moi.

Herb n'est plus l'impresario de Paul mais toujours son ami ; Robert se déclare prêt à nous financer dans notre combat contre la Confrérie de la Bête.
Nous portons un toast à nos disparus.
Paul, apprenant que nous avons un morceau du foie de Nophru Ka, nous propose une séance de spiritisme au cas où nous puissions apprendre quelque chose.

Nous prenons contact avec Albertson du FBI.
Il vient nous rendre visite à New York avec David Vincent de la CIA.
Avec leur aide et les contacts mercenaires de Charles nous pensons obtenir l'assassinat des dix fils de la Terreur recensés chez le doktor et a priori financés par la NWI.
Concernant les sectes de Rhon Paku, les mercenaires devraient pouvoir nettoyer 8 sites, le Fbi les deux sites américains, Robert devrait pouvoir aider les mercenaires en Europe.



11 juillet

Journal de Laurence

Nous sommes neuf à participer à la séance de spiritisme : Paul, Cecilia, Herb, Irene, Robert, Ivy, Diana, Sidney et moi-même.
La séance commence normalement, Paul se met à parler en démotique d'une voix d'outre tombe puis petit à petit en anglais. Nophru Ka est arrogant, sûr de lui, méprisant et pense que nous ne pourrons jamais être à temps en Egypte pour empêcher la prophétie. Il nous précise même le jour et le lieu du Jour de la Bête : une nécropole au nord de Saqqarah à l'aube de l'équinoxe d'automne, le plateau de Gizeh et son sphinx a priori et le 22 septembre.
Puis tout part en vrille, ne souhaitant plus nous parler, Nophru ka souhaite se libérer du corps de Paul et cherche à le détruire puis à s'en prendre aux personnes présentes en saisissant un tisonnier. par chance il finit par vaincre le pouvoir de Paul et à repartir dans les limbes. Après les premiers soins, nous emmenons Paul à l'hôpital. Séance qui aurait pu mal finir.

Robert nous annonce avoir prévenu un de ses contacts au Caire de notre arrivée : Michael Sauviri, marchand d'armes...

Journal de Laurence

Nous arrivons au Caire le 1 septembre où nous logeons chez M. Sawari, riche marchand d'armes. Sa famille est adorable et son hospitalité royale.

3 septembre
Un gamin vient sonner à la porte et nous demande d'aller au café Maracino retrouver le senor Martino qui s'avère en fait être Joseph Mac Pherson, l'ancien chef des services secrets britanniques en Egypte. Le flic Thomas Wentsworth lui a parlé de nous...

Un peintre anglais, Theodore Taggart, a été retrouvé tôt ce matin, assassiné. L'affaire a plutôt l'air d'être ignorée voire l'enquête bloquée par la police égyptienne. Le crime serait revendiqué par les guerriers d'Horus, organisation inconnue à ce jour.
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Nous faisons le voyage jusque Memphis.
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Sur le site, un guide local nous montre l'emplacement du meurtre. Il a vu quelqu'un fuire les lieux à cheval vers le désert en direction du sud-ouest. En enquêtant nous réalisons que le peintre a été égorgé plus loin que là où on a trouvé le corps. Le meurtre a eu lieu au pied d'un sphinx en albâtre et du sang l'a d'ailleurs aspergé.
Deux d'entre nous perçoivent des ombres étranges, mouvantes, épaisses, presque solides et il leur semble entendre un halètement lent, à l'affut, empreint de voracité.

August et Ivy vont à la morgue voir le corps qui, effectivement a été assommé avant d'être égorgé. Selon une note, le peintre est descendu à l'hôtel Soleil de Râ.
Charles et moi désireux de faire des recherches à la bibliothèque du musée, trouvons porte close. De dépit je vais déguster une glace chez Groppi.

4 septembre
Un deuxième meurtre a eu lieu à Barnash, quelques miles au sud de Memphis. La victime est un riche collectionneur d'art égyptien dont la fortune s'est faite grâce aux anglais.
Avant d'y aller, nous passons à l'hôtel Soleil de Râ : RAS
Charles, quant à lui, retourne à la bibliothèque, fait la connaissance du directeur qui lui promet de l'aider dans ses recherches.

A 13h00, à Barnach, des policiers égyptiens, terrorisés, refusant d'entrer au domicile de Kasyl Bin Assam nous dirigent vers son domestique. Celui ci nous raconte avoir été attaqué pendant la nuit par 3 hommes dont le chef avait une balafre sur l'oeil gauche. Il nous explique où trouver son maître dans la maison. Prévenus de l'horreur de la scène, seule Ivy va voir le corps.
Ici aussi, le corps est aux pieds d'un sphinx, en grès ; ici aussi le sang a éclaboussé la statue. Même si il y a aussi une soi disant lettre de revendications, le doute n'est plus permis c'est un rituel.
Ivy sort de la pièce frissonnante de froid, elle a encore perçu une présence insaisissable, révulsante, des ombres trop profondes et une respiration haletante.
Les assassins sont partis en courant puis à cheval, en laissant des traces de boue rouge séchée provenant d'une oasis. Malheureusement trop nombreuses dans les parages.

05 septembre
Grâce au directeur de la bibliothèque nous consultons des documents. Il nous apprend aussi qu'un certain Ibrahim a fait les mêmes recherches que nous il y a quelques semaines.
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06 septembre
Un ou plusieurs meurtres ont eu lieu sur un site de fouilles dirigé par des anglais, à la nécropole de Tarkhan. Le site est encore un peu plus au sud, une journée de marche ?
En y arrivant peu avant midi, nous découvrons des policiers locaux face à des soldats britanniques commandés par Leonard Burton. Une journaliste, Amanda Graham du Daily News est également présente.
Dans le camp, nous découvrons rapidement le corps de Giles Headfield, abattu par balles puis égorgé. Mais tous les membres britanniques ont disparus.
Après notre enquête, nous réalisons que mes compatriotes ont été enlevés, les ravisseurs ont tenté de faire disparaître leurs traces.
Dans un mastaba,
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nous trouvons un sphinx d'obsidienne au pied duquel a été égorgé un anglais. Là aussi, les ombres angoissantes et les halètements ne nous incitent pas à nous attarder.
Ivy y a une vision, incarnée dans un sphinx, elle voit à ses pattes une femme ailée, Isis ?
Nous convainquons le capitaine Burton de nous faire escorter par cinq soldats.
Nous décidons de tendre une embuscade à Meidoum, à une journée de marche au sud.
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Dans la pyramide, comme espéré, nous attendent deux sphinx ; nous allons donc tendre une embuscade ici avec les soldats.

En explorant le réseau de galerie nous rencontrons un vieil archéologue, le docteur Jerry Barnes qui nous parle de la communauté de l'érable béni qui peut avoir un rapport avec les disciples d'Isis.
Par un coup de chance incroyable, je trouve dans un trou un petit vase contenant de la poussière de Suleiman. Hallucinant que cela ait pu échapper à tous depuis des siècles.

Dans la soirée nous nous cachons dans la salle aux sphinx, en espérant et redoutant la venue des fils d'Horus. Les soldats restent à l'extérieur pour pouvoir éventuellement les prendre en tenailles. Peu avant l'aube, nous entendons une tempête se lever dehors alors que rien ne la laissait présager et il nous semble entendre des voix parmi les hurlements du vent. Puis d'autres voix se font entendre dans le couloir d'accès, plusieurs égyptiens font avancer une femme indiscernable d'eux ; malgré tous nos efforts et leurs lourdes pertes, leur chef parvient à éclabousser de sang un des sphinx et l'horreur se répète : une présence malveillante, des ombres palpables, un halètement carnassier nous entoure. Je parviens à fuir mais Charles nous racontera avoir vécu la même vision qu'Ivy : un sphinx déchiquetant une prêtresse d'Isis.
Auguste a bien failli y rester, prenant une balle de fusil à bout portant. Les premiers soins d'Ivy et nos sorts de soins magiques le rappellent du royaume d'Osiris.

Quand nous sortons, les malheureux soldats ont disparu et les véhicules à moitié ensablés. Soudain un arabe, fauconnier, se présentant comme Omar bin Elian et appartenant à la communauté de l'érable béni vient nous saluer. Il est désolé d'arriver trop tard même si son aide aurait été minime.

La communauté est dirigée par la prêtresse Suleica bint Isis et se trouve au temple El Layoum. Un dénommé Ibrahim, membre exclu de la communauté souhaite se venger et la détruire. Il a, semble-il, basculé du côté de N. Son intention est de lancer une dernière fois son sort d'appel au pied de la statue de sphinx près du temple pour tuer Suleica.

07 septembre

Arrivés au temple El Layoum, Suleica nous engage pour la protéger cette nuit du dernier assaut présumé d'Ibrahim. En échange, nous l'aurons comme alliée, elle et son réseau, en vue du 22 septembre.
Nous passons la journée à nous reposer en prévision de l'éprouvante nuit qui nous attend.

Encore une fois, peu avant l'aube, une troupe arrive. Tous habillés comme des bedouins, indiscernables mais encadrés par des enfants du Sphinx, nous ouvrons le feu sur les créatures. A nouveau, Charles et son fusil à éléphant font des miracles. Hélas, apparemment ils sont assez près du sphinx et ils entreprennent de sacrifier leurs prisonniers. mais cela nous permet d'identifier Ibrahim qui n'aura pas le temps de paslmodier son sort jusqu'au bout ! Victoire ! Un allié de plus dans notre combat contre le Mal.

Rassérénés par ce petit succès, nous rentrons au Caire faire notre compte-rendu au café Maracino. Les guerriers d'Horus ne feront plus parler d'eux.

09 septembre

Dorénavant nous nous entraînerons au tir tous les jours avec les enfants de M Sawiri en attendant le 22 septembre et en espérant empêcher la fin du monde.
Quant à moi je passe le reste de mes journées à explorer le site de Gizeh, à l'arpenter dans tous les sens, à l'apprendre par coeur afin de pouvoir m'y déplacer même en pleine nuit.


14 septembre

Nous recevons une invitation de Fah Lo Sue, fille de Fu Man Shu. Elle est membre d'une triade et se révèle être une alliée contre Lang Fu. Elle sait que ce dernier est descendu à l'hôtel Continental, ce que notre réseau ne nous avait pas encore appris.
Elle nous prévient qu'elle va organiser son exécution et semble sûre de son assassin.

Selon les journaux, une célébrité américaine devrait arriver au Caire le 18. Une suite pour dix personnes lui a été réservé au Mena House près de Gizeh.
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16 septembre

L'assassinat de Lang Fu a échoué. Apparemment, juste une de ses gardes du corps a succombé, néanmoins nous apprenons qu'il a l'intention de se rendre à l'opéra pour voir Turandot de Puccini.
Le baron Hauptmann est arrivé lui aussi, et descendu au Gezirah Palace sur l'île de Gezireh. il sera suivi par des hommes de nos alliés.
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17 septembre

Le réveil est nauséeux, nous avons fait des cauchemars toute la nuit.
Le baron se renseigne sur le Harem noir, maison de passe louche où l'argent permet d'assouvir tous ses vices.


18 septembre
D'après la presse internationale, de nombreuses morts suspectes ont eu lieu de par le monde : des têtes explosent. Notre plan contre les fils de la terreur a l'air de fonctionner.
Notre "ami" Duncan, sectateur d'Azathoth, s'est fait arrêté à Londres après avoir brûlé un immeuble où se trouvait une des délégation de Rhon Paku.

Nous passons une bonne soirée à l'opéra. Lang Fu y est aussi effectivement, passionné par Turandot.

19 septembre

Apprenant que Lang Fu a réservé sa loge pour toutes les représentations de Turandot, August parvient à se procurer une grenade, à pénétrer dans l'opéra et met en place un piège.
Le soir venu, le piège a bien fonctionné : l'opéra a brûlé, faisant deux cents victimes innocentes. Lang Fu est sorti indemne ! Sa natte intacte.

20 septembre

Nous rencontrons les deux derniers membres des Vraies Epées dans la cité des morts du Caire. Le moment venu, ils seront à nos côtés comme combattants si besoin. Ils nous donnent des nouvelles de Nitocris qui s'est proclamée reine des goules qui vivent dans le cimetière. Nous décidons de l'ignorer pour le moment, elle ne fait vraisemblablement pas partie de la conspiration ou de la confrérie de la Bête.


21 septembre

Sidney, Charles et Richard tentent une mission suicide au Mena house. Ils n'arriveront pas à approcher de Chandler à cause de ses nombreux gardes du corps mais s'en sortiront vivants tout de même.


22 septembre

Dès 18h00 nous sommes en planque près du Sphinx, les gardes de Chandler se sont occupés des hommes chargés de la surveillance du site. Au moins nous avançons tranquillement, Sinan et Saïd , nos Vraies Epées se chargent des mercenaires de Chandler restants.
Je suis à portée de vue et de sort du Sphinx en compagnie de dix prêtres envoyés par Suleica.
En pleine nuit, quatre véhicules stoppent au pied du Sphinx, quelques hommes en descendent, inspectent les alentours puis font signe aux autres de descendre : Chandler Hauptmann et Lang Fu sortent. En tout, douze hommes entament une litanie qui finit par éveiller le Sphinx. Quasiment en même temps, je commence à lancer la barrière de Naach-Tith autour d'eux et du Sphinx soutenu par tous les prêtres, nous y investissons toute notre puissance magique. Un doute m'assaille : l'ai-je lancé à temps ?

Le Sphinx, éveillé, quelle horreur !, se jette contre la paroi qui résiste et dans ses efforts et sa rage il piétine et extermine la confrérie de la bête. Puis enfin il finit par reprendre son apparence millénaire que tout un chacun connaît non sans nous avoir injurié et maudit.

Le monde est sauvé pour cette fois.
Tous nos sacrifices n'auront pas été vains mais nous savons maintenant qu'ailleurs et en d'autres temps le mal perdure et souhaitera toujours détruire cette humanité ignorante de nos efforts.

La nuit se regroupe, et voici que débute notre garde. Jusqu'à notre mort.  Nous sommes l'épée dans les ténèbres. Nous sommes le veilleur au rempart. Nous sommes le feu qui flambe contre le froid, la lumière qui rallume l'aube, le cor qui secoue les dormeurs, le bouclier protecteur des royaumes humains.